•        Je profite d’une halte dans une grande surface Eroski, au nord de Cartagena pour vous faire partager l’image du jour .
             

    Blizzard! vous l'avez dit.

                                Le voyage immobile….. ou départ imminent.
                Sans doute préférable au vu de la taille et de l’état de l’embarcation. Mais rien n’interdit de penser que le rêve ait existé… en son temps.
                Pour la grande surface je vous ferais bien partager la déco, mais ce serait beaucoup trop long. alors une autre fois peut être.


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  •          L’Espagne, je n’y comprends rien.

             Le plastique règne  dans la décoration extérieure. La moindre des petites routes faite pour on ne sait qui, se trouve ornée de bouteilles et autres sacs aux couleurs chatoyantes. Dans les régions de productions maraîchères ou arboricoles le noir des tuyaux d’arrosage  ainsi que le blanc sale des serres en ruines font du paysage,  que nul n’a envie de s’y arrêter. Il faut être camping-caristes pour aller passer ses vacances au bout d’un chemin menant à la mer, bordé de plantations pollués autant que nauséabondes, le pétrole transformé y règne en maître absolu, mais la mer est là, sans doute aide t elle à faire passer les aspects désagréables de l’environnement.

             Mais après tout la France est elle mieux placée en terme de pollution visuelle ? et nos producteurs de melons sous tunnel de forçage sont ils plus soucieux quant au devenir de leurs bâches plastique et autres tuyaux d’arrosage vieillissant.

                    Il me semble l’avoir déjà dit au terme de notre séjour ici en 2015, je suis malade de voir ces campagnes désertes.  Triste plus que malade, désolé de voir un ou plusieurs pans de société s’évanouir à jamais. Penser à ces vies parties  ailleurs pour suivre l’industrialisation et le besoin de main d’œuvre dans des villes  pas encore  faites pour eux. Il se dit que le franquisme pour être plus efficace à délibérément choisi de rassembler pour mieux surveiller, une hypothèse que je voudrais me faire valider par personne compétente. Si tel n’est pas le cas, pourquoi autant  de maisons transformées  en tas de cailloux. Au nord de la sierra Morena vous roulez entre 600 et 700 mètres d’altitude dans une zone de culture sans jamais croiser ni un tracteur ni l’homme allant avec. Vous pouvez faire 50 kilomètres entre deux traces de vie souvent passée, sans l'ombre d’un humain. Pourtant  ce qui peut être cultivé l’est, une parcelle de 300 à 400 mètres carrés est ensemencée  en fourrage ou céréales.  Il est vrai que nous sommes passés dans cette région pile pendant les fêtes  qui ici commençaient le jeudi 24 et prenaient fin le dimanche 27.  Le lundi de Pâques  quant à lui est un jour normal en Espagne alors qu’il est férié dans pratiquement toute l’Europe, même en Angleterre si mon agenda ne cherche pas à m’embrouiller. En deux mots, pour peu que vous n’ayez pas choisi la bonne route ou que ce soit pour vous jour de malchance, la panne de gas-oil vous laissera au beau milieu de rien.
             

               Tout ne peut pas être critiqué, ainsi, aidé en ça par des financement européens le Cabo de Gata est depuis 2008 devenu site classé avec une formidable étiquette. La démarche est louable. Depuis lors nous avons le droit d’y passer la journée mais pas y dormir. En d’autres termes balancer les poubelles à la lumière du jour mais surtout pas y ronflez sous la lune. Des petits futés propriétaires de terrains sans valeur, se sont débrouillés pour créer les campings les plus cons de la terre avec 50 emplacements et un arbre au milieu. On peut comprendre que des gens cherchent à protéger leur plage ainsi que leur environnement, encore qu’il soit permis d’en douter, mais pourquoi chasser le touriste en hiver alors que la place est grande.  Pourquoi ne pas renforcer la signalétique afin de guider l’étranger vers les vestiges miniers et autres particularités. Mais ce n’est pas à vous que je devrais dire ça. Aussi, oublions nos petits griefs et regardons les aquarelles de Minik 
               celle de Caspe sur un 65/50 aquarelle 55/30
               le cabo de Gata sur bloc 30/40 aquarelle pleine page.

                 
          


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  •         Un réveil dans la campagne.......Bretagne 2008
                        cet article est extrait de notre ancien blog
                               
                                

     

                   Hier soir nous avons fait escale à l’entrée nord -ouest de Saint -Brieuc, moi pour aller sur le net par l’entremise de monsieur Mac Do, Minik pour combler le grand vide qui grandissait dans son estomac, sans pour autant manger chez le roi de la mal bouffe . La nuit était en partie tombée quand nous nous apprêtions à reprendre notre chemin, mais l’endroit étant plutôt agréable, nous en étions à nous demander si, passer la nuit ici ne serait pas une solution.
             La proximité d’une voie rapide, et la présence dans le coin de gamins sans doute trublions en puissance, m’incitèrent à quitter le secteur pour, au petit bonheur et à tâtons, trouver mieux.
               En une enjambée nous passions de l’autre côté de la cité, chef lieu du département des Côtes d’Armor. Mais la nuit quand elle est partie à tomber rien ne peut l’arrêter, ainsi nous mettions les roues du Camion dans une région totalement inconnue et invisible puisque noire.  
              J’ai pu constater en Bretagne que ma théorie au sujet des chemins figurant sur le GPS était totalement fausse, de jour j’ai remarqué que des chemins ne figurant pas sur l’écran menaient bel et bien à une, voire plusieurs habitations, je laissais donc passer des opportunités avant de tourner brusquement pour m’engager dans ce qui me semblait le bon plan.
                 Champ à droite, champ à gauche, le chemin tourne très court et monte sur la colline. deux cents mètres plus haut, celui que l’on dit très souvent absent du pays avait permis au propriétaire du champ de moissonner le blé qui la veille encore m’aurait interdit son accès, j’ai nommé le soleil.
                 Si l’on excepte la pluie, qui, dans la nuit, m’a sorti du lit pour fermer le capot avant, rien n’est venu troubler notre sommeil, pas même un souffle de vent, pas une bestiole, et au petit matin pas un paysan pour balancer des décibels dans la campagne.
                 Bien sûr il faut oser s’aventurer dans de tels chemins, mais boire le café dans la cabine avec une vue pareille est un grand plaisir, surtout quand le soleil vient éclairer les maisons blanches de Saint Quay Portrieux et ses rochers, avec au loin sur l’horizon l’île de Bréhat que l’on devine dans son imbroglio de cailloux et d’îlots.
               Devant ce sont les bouchots de la côte de Penthièvre, elles viennent de disparaître sous la marée montante et vont en profiter pour se nourrir de plancton, qu’elles se dépêchent nous avons faim.
              Un seul voilier dans la baie de Saint Brieuc, il disparaît à notre vue au gré des rayons du soleil, magnifique paysage. 

             

                  Ce matin je vous ai fait une photo, histoire vous faire regretter de ne pas être là. A présent je pense qu’une petite vidéo aurait été mieux adaptée.

         Le Camion se trouve par 48° 32.407’Nord

                                                        02° 36.356’ Ouest

                      et à 80 mètres d'altitude

     

    Langoustine 

    Eh oui .... il est de ces moments où l'on voudrait que le temps soit suspendu pour profiter d'un Instant Eternel...
    Ben tu nous l'as bien rendu, merci, j'ai un peu partagé de votre Bonheur!

    Je vous embrasse tous les deux.

             Ne vous gênez pas, ajoutez votre commentaire à celui de la'' langoustine de la durance'' 

     

                 

              

             

               

            

     

     

     

     

     


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